Révolte Isénienne
La Révolte Isénienne est un conflit politique qui opposa la famille Hanso aux représentants des commerçants de la ville d'Isen en 98 avant l'Infection.
Sommaire
Historique et chronologie
À peine neuf années après sa création, la ville d'Isen est déjà promise à un grand avenir. Véritable lieu de pèlerinage pour les commerçants, la cité draine d'importantes quantités d'ouvriers, de voyageurs et de curieux. Isen Hanso, alors maire et fondateur respecté de la ville, fait face au mécontentement d'une partie des habitants. En effet, très peu préoccupé par le destin de ses citoyens, le maire de l'époque choisit de concentrer ses efforts sur la recherche et les sciences. Le développement économique, le social et l'urbanisme sont alors délégués aux représentants des commerçants d'Isen, les principaux intéressés en la matière. Les Iséniens, bien plus proches des commerçants que de leur classe dirigeante, choisissent de ne plus accorder leur confiance à la puissante famille Hanso. En effet, si en temps de guerre, seuls les Hanso pouvaient prétendre unifier et protéger une population aussi multiple que celle d'Isen, il est alors apparu qu'en temps de paix, le développement économique et social fut la priorité voulue par les habitants de l'époque.
En -98 , porté par la majorité des citoyens d'Isen, Nicola Gracia chef du Syndicat du commerce Isénien réalise un putsch pacifique et contraint Isen Hanso ainsi que ses fidèles à quitter la capitale. Cette opération non-violente marque un tournant pour la cité d'Isen.
Conséquences
Conséquences économiques
Les commerçants détiennent le pouvoir politique à Isen. Très rapidement, des progrès sociaux sont adoptés, notamment la rédaction d'une charte des droits fondamentaux des Iséniens, ainsi que d'un système pénal. D'un point de vue fiscal et économique, la cité d'Isen est alors organisée en zone franche. Aucune fiscalité n'est appliquée à Isen jusqu'en -62 ce qui permet une croissance sans commune mesure et l'enrichissement personnel d'une partie des membres du Syndicat du commerce. Les citoyens d'Isen, eux, mettront près de 10 ans avant de percevoir les effets de cette croissance tant les richesses emportées par les Hanso lors de leur départ ont amputé les finances de la ville.
Conséquences politiques
Privé d'une grande partie de sa matière grise, Isen n'oriente ses choix que dans le sens d'une économie plus débridée et productiviste. Les immenses pont et l'aqueduc sont autant d'exemples de constructions déraisonnables financées par la spéculation des membres du Syndicat du commerce. Avec le temps, les ambitions de Nicola Gracia sont plus vertueuses et la ville d'Isen gagne en crédit auprès des autres cités, notamment avec sa voisine Pondichéry qui restera le principal partenaire économique d'Isen pendant les 50 années qui suivirent la Révolte.