Scudiens
Les Scudiens forment la faction constituée par les habitants de la cité de Scudia. Ils disposaient des technologies les plus avancées, mais demeuraient très fermés et secrets. En grande partie annihilés par l'Infection, seuls quelques dizaines de membres de la communauté auraient survécu.
Sommaire
Historique
La communauté de Scudia, historiquement gouvernée par la famille Hanso, s'est établit sur l'île de Scudia en -97 avant l'Infection. Le groupe était essentiellement composé de l'élite scientifique d'Isen ayant fuit la révolte de l'an -98. Grâce à ce soulèvement, le premier leader scudien, Isen Hanso, a pu entraîner avec lui quelques membres de la garde Isénienne qui deviendront les premiers ouvriers de la ville.
En vase clos, la population peinait à se développer suffisamment pour tenir les objectifs de développement martelés par Isen Hanso et son jeune fils. Les Scudiens vont, dès -65 avant l'Infection, recruter parmi les meilleurs élèves de l'Université de Ruycelieu. De son côté, la jeune Université Ruyceloise, dont le budget était encore très limité, cherchait des professeurs et des mécènes. La famille Hanso saisit le potentiel de cet échange de bons procédés et vu là un excellent moyen d'influer sur l'éducation de la future élite politique des cinq continents. Ce partenariat fut interrompu après seulement 8 ans avec l'entrée de Ruycelieu dans la Guilde de Rakal.
Parallèlement au développement de son élite, les Scudiens se focalisaient sur le recrutement de miliciens en provenance des villes voisines, notamment Pondichéry et Falion.
En -40 avant l'infection, Scudia comptait environ 350 habitants pour 750 mercenaires, ce qui a permis la création de bases avancées à travers les cinq continents.
Spécialités & savoir-faire
Les miliciens/ouvriers de la ville ont acquis une grande maîtrise technique du verre et du quartz, les deux principaux matériaux utilisés pour la construction de la cité.
Chaque bâtiment scudien est équipé d'une petite antenne sur son toit. Ces antennes permettent aux scudiens de communiquer sur des distances d'au moins plusieurs dizaines de kilomètres. Ces antennes sont également des sondes qui transmettent des informations plus classiques comme la température ou le taux d'humidité.
Les scudiens communiquaient également par écrit, notamment à l'aide d'engrammes cryptés. L'étude de ces messages codés est aujourd'hui une discipline à part entière menée par la communauté de la Triade.
Culture
Alimentation
Les scudiens ne pratiquaient pas ou très peu d'activités sportives, ce qui n'a jamais pour autant altéré leur espérance de vie. Certains écrits retrouvés dans les ruines de Scudia laissent entendre que près de 25% de la population de la ville se nourrissait exclusivement grâce à des nutriments lyophilisés. Toutefois, ces pratiques ne semblaient pas très répandues dans l'élite de la population qui, elle, restait attachée à une alimentation "classique" et à une pratique sportive occasionnelle.
Intégration
De par l'influence qu'ils ont longtemps exercés sur plusieurs grandes villes, le peuple Scudien était en réalité composé de nombreuses origines diverses et variées. Aucune statistique n'a pu le démontrer, mais il est probable que seulement 20% de la population scudienne soit composée des descendants des fidèles d'Isen Hanso.
Certains déserteurs Scudiens ont fait état de tensions entre les différentes communautés à l'intérieur de Scudia, mais la famille Hanso a toujours su garder l'unité de la cité, en partie en nourrissant l'appétit intellectuel des habitants. Certains projets scientifiques étaient alors érigés en objectifs cruciaux, nécessaires à la survie de l'Humanité et à la cohésion de la communauté.
Vie sociale
Très progressiste, la ville de Scudia a très longtemps été la seule à ne pas pratiquer la peine de mort, à tolérer l'homosexualité et à ériger la laïcité en valeur d'État.
Politique
Pouvoir familial et centralisé
La famille Hanso, issue d'une lignée très ancienne, a régné d'une main de fer sur la cité des sciences. À Isen Hanso succéda son fils, Alvaar Hanso, les deux seuls maires de la ville de Scudia. Sous leur commandement à la fois économique, politique, militaire et social, plusieurs vertus furent érigées en préceptes d’État, comme notamment la passion de la science, le culte du secret ou encore l'enseignement de l'Histoire récente et ancienne.
Selon plusieurs témoignages, la vie politique n'était pas vraiment rythmée par les débats, tant le charisme des deux dirigeants empêchait tout questionnement de la part des citoyens. Les Scudiens, curieux, mais très dociles, n'ont jamais cherché à remettre en question l'autorité de la famille Hanso. En désaccord avec le pouvoir en place, seuls une poignée de scientifiques, qualifiés de déserteurs, ont quitté la ville.
Les deux derniers descendants connus de la famille Hanso n'ont pu engendrer de descendance. Isen Hanso a assisté à la mort de sa soeur en bas âge, puis à celle de sa mère et de sa femme. Alvaar Hanso, quant à lui, ne faisait pas grand secret de son homosexualité et a longtemps chercher à adopter un fils.
Clans
Les Scudiens ont été parmi les premiers à saisir l'importance stratégique du continent de Gamal et à recruter des clans de mercenaires pour assurer la sécurité des zones de recherche. Plus tard, les clans y ont mené une guerre d'influence et de défense. La présence Scudienne s'est développée sur le continent à proximité de la liaison maritime entre le Port annexe de Scudia et l'Est du continent de Gamal.
Depuis l'Infection, les mercenaires à la solde des Scudiens se font rares, les survivants de Scudia préférant ne rémunérer que des guerriers confirmés et de confiance.